Magazine en kiosque depuis le 15 Mars 2010.
"Il jura, mais un peu 'tôt' , qu'on ne l'y reprendrai plus..." (d'après Le corbeau et le renard)
Page 4: Noelanders Trophy 2010
Une présentation classique de l'événement de janvier... Un résumé du week-end, la liste des gagnants et quelques photos (de belle qualité d'ailleurs).
Page 11: Bruno Heller, un créateur d'émotion.
Voilà une manière de faire un portrait qui m'interpelle d'avantage que la méthode question-réponse. Je ne sais pas si Bruno Heller aime le lapin aux pruneaux, s'il préfère aller aux sports d'hiver ou au bowling, s'il aime la plongée ou collectionner les dessous de verre, mais j'y apprend tous ce que j'attends d'une revue bonsaï: on y parle d'un homme, de son parcours, de son rapport avec ses bonsaï. On peut le voir avec ses arbres, dans son environnement, abordant les thèmes dont il a envie de parler, et j'ai tout ce qu'il me faut pour connaitre le bonsaika avant l'homme, et comprendre ce qu'il le différencie d'un autre bonsaika.
Ce portrait remet l'homme à notre niveau sans en faire une légende... Oui, Bruno Heller à acheter son premier bonsaï pour mettre sur sa cheminée comme beaucoup d'autres bonsaikas ! J'ai apprécié la mise en avant du travail et du temps pour en arriver à l'homme tel qu'il est aujourd'hui... à chaque passionné son histoire et c'est à travers celle-ci qu'on comprends mieux les différentes sensibilités qui caractérisent chacun d'eux.
J'ai notamment aimé sa phrase : "Il faut enlever tout le superflu pour arriver à l'essentiel. Ce n'est pas la fleur qu'il faut regarder, mais le vide qu'il y a autour..." , Une notion qui colle particulièrement bien au Literati et que 90% des bonsaikas ont du mal à appréhender quand ils mettent en forme un Lettré de la même façon qu'un autre style...
Page 16: Introduction au Niwaki.
Je suis heureux d'avoir appris que cet art à un nom. Le Niwaki est le nom que l'on donne à ces superbes arbres des parcs et jardins japonais qui sont taillés un peu la manière d'un bonsaï (pour résumer rapidement). Même s'il y a beaucoup de similitude avec le bonsai, le Niwaki est un art à part entière et possèdent des techniques propres à son échelle de travail. J'ai apprécié cette introduction et attend la suite...
Page 20: Mochikomi, L'art de la maturité.
Article agréable à lire, sans grande révélation mais qui rappelle ce qu'est le Mochikomi, qu'il ne se limite pas avoir une écorce craquelée, mais que le Mochikomi est un tout qui va des racines aux feuilles ou aiguilles, en passant pas la ramification ou la présentation...
Page 24: Gros plan sur le Celtis australis (micocoulier).
Un article qui fait le tour du Micocoulier. Ne possédant pas de Micocoulier j'ai été peu réceptif et peu attentif à la lecture de l'article, mais on peut toutefois noter la présence inutile de propos du genre : "Poterie : la forme de la poterie dépendra du style travaillé..."
Cette façon d'appréhender un arbre en découpant le texte en catégories bien compartimentées (maladies, arrosage, emplacement, etc...) fait qu'on retombe dans la fiche technique améliorée qui oblige parfois à dire des banalités... cela n'enlevant rien à l'utilité de l'article pour les possesseur de Celtis.
Page 31: Taxus Baccata, le juste prix de la patience.
Parcours d'un If provenant d'une haie de 1996 à nos jours. On y décèle dès les premières photo, un arbre à bon potentiel.
Je regrette que cet article mélange un peu les genres, par moment on y parle de l'histoire de l'arbre, puis à d'autres, comme on avait quelques photos appropriées dans le tiroir, on y parle plutôt technique, puis on s'attarde sur le choix d'un pot qui n'a rien avoir avec celui qui sera utilisé à la fin...
Je ne sais pas si c'est parce que je m'étais déjà fait plus ou moins ma propre idée du futur de cet arbre, mais en arrivant sur la dernière page, j'ai été très déçu par ce qu'il est devenu (certainement à tord puisqu'il a été primé). cet arbre me met mal à l'aise, le bois mort est magnifique et très dramatique, mais je n'accroche vraiment pas avec ce triangle de verdure inexpressif, sur cette quasi-absence de partie vivante visible. j'ai la désagréable impression qu'on a pas tiré le meilleur de cet arbre et que le partie pris est d'en faire un arbre mort-vivant.
(ce n'est qu'une sensation personnel, et je laisse le soin à d'autres personnes qui auront probablement apprécié la mise en forme de s'exprimer sur le sujet)
Page 38: La blanche épine de mai.
Un article très complet qui fait bien le tour de l'aubépine. On ne peut qu'encourager ce genre d'article bien plus riche et précis qu'une fiche technique qui se contente de dire "culture moyenne, aime la terre fraiche..." et autres banalités inutiles.
Un petit clin d'œil agréable avec l'aubépine de la page 45...
Page 48: Bonsaï de Chine.
Je ne doute pas que cet articles fera l'objet d'une suite tant la culture et le territoire chinois sont vastes et ne peuvent être résumé en quelques lignes. Ici on aborde principalement l'école Suzhou, un des 5 grands courants chinois. Un article intéressant, rien que pour comprendre d'avantage les grandes différences qui séparent le bonsaï chinois et japonais.
Page 54: Cultiver en pleine terre, 2eme partie.
La première partie m'avait laissé sur ma faim, cet épisode est plus intéressant et répond à pas mal de question que l'on retrouve régulièrement sur cette pratique. C'est didactique et bien imagé, même si à la fin de la lecture on se pose encore certaines questions...
Page 60: Kusamono.
Un très bel article, on sent la passion dans les propos de l'auteur et les photos de ces superbes petits pots donnent envie de commencer ou d'agrandir sa collection. On y refait le point sur la différence entre Kusamono et Shitakusa, on y découvre aussi le kokedama et Nearai beaucoup moins connus.
Je me suis dit à la fin de l'article que l'auteur était un grand fan de Takahama (un potier spécialiste du kusamono), puis j'ai fini par me rendre compte que l'auteur n'est autre que Carlos Hebeisen (alias Takahama). Vous pouvez d'ailleurs admirer quelques un des ces pots dans ce fil qu'il avait partagé avec nous.
Page 64: Ikebana.
Toujours pas lu... Mais je les lirai un jour, je les lirai...
Cette "critique" n'a pas d'autre ambition que d'aider celles et ceux qui seraient indécis sur l'achat ou l'abonnement d'une revue à se décider (ou pas). L'avis sur les articles est tout à fait subjectif et ne correspond qu'a ma sensibilité personnelle, sachant que je suis un lecteur pragmatique qui attend de ce genre de revue des connaissances pratiques plutôt que des articles à caractères plus "culturels".
J'invite les lecteurs à donner leur point de vue rapprochant ou divergeant et ainsi montrer que chaque articles peut trouver son public...