Je pense surtout que c’est un peu comme dans beaucoup de passions ou parce que certains l’ont fait d’autre on crut qu’il fallait le faire et certaines choses sont devenues de fausses vérités.

Par exemple qui se souvient ou qui sait que les pin noir d’autriche, les sylvestres les mélèzes se vendent en cette saisons en racine nue? Pas grand monde quand on voit comment certains parlent de ces espèces comme étant « sensibles des racine » pourtant dans fin des années 80 ces infos circulaient dans tous les clubs et association. On faisait même des commande groupée de plant en racine nue.

Voila ce qui me laisse penser à vouloir faire mieux on fini par se mettre des charges qu’on pourrait éviter.

Bonsoir, j’ai de l’erable palma sous divers cultivar( seigen, arakawa shigarami etc) , du buerger dont un cultivar pas trés courrant et assez sensible du feuillage (les feuilles sont rouge orangé au débourage mais ensuite jaune pale à quasi tranparantes (Wako nishiki) du pin noir d’autriche et son cousin les PNJ, des ormes de chine.
Pour ce qui est des tailles je vais du 30 cm au 1,10 m bref rien de bien différent de ce qu’on rencontre un peu partout…un qui pourrait être considéré comme sensible (selon certaines publication)  serai un querçus suber qui pourtant encaisse très bien

Cet hiver là j’ai perdu un charme bien de chez nous, et quelques autres, chêne, cèdre qui avaient pas mal d’années
Depuis je ne prends plus le risque, comme Lanig
On a beau prendre confiance en soi, la nature sera toujours la plus forte

Le bonsaï, un rapport à la nature et au temps, au fil des saisons, et beaucoup de passion..

L'hiver 2013 (si mes souvenirs sont bons), j'ai perdu des arbres en pleine terre, des espèces pourtant rustiques! On a eu une semaine sous les -10°C et une nuit à -19°C. Là tu fais pas le malin...

http://hervejacqminphotographies.weebly.com/

2012 il me semble.
J'ai perdu également des arbres autochtones. Maintenant, je regarde avec attention la météo. Mais il est vrai que les hivers sont moins rigoureux ces dernières années.

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bonsaiPA : les Petites Annonces du bonsaika

Bonjour,

ce n’est pas tant la rigueur de l’hiver qui peut poser problème mais justement le fait que de nos jours les saisons ne sont pas marquées comme avant. Mais aussi je pense qu’il y a un fait que personne ne soulève ni ne voit c’est que le bonsaiste peut être lui même à l’origine de certaines pertes imputées au froid. En effet un arbre qu’on laisse en paix ne se reveillera pas forcement sur un redoux ponctuel par contre un arbre que l’on bidouille pendant l’hiver ne marquera pas de repos complet.
La taille par exemple appelle la sève donc tailler en hiver peu induire un phénomène de reveil et la si coup de gel les tissus étant gorgés les dégats seront potentiellement irréversible. C’est un peu ce qui arrive dans les vergers ou par soucis de productivité les tailles ont lieu bien plus tot en saison que par le passé ou passé septembre on ne touchait plus au arbres jusqu’a mi mars…
À noter que courber des branche induit chez l’arbre la même réponse que la taille à savoir un appel de sève.
Voila pourquoi je pense que le besoins de serre qu’on voit actuellement n’est pas forcément du au pb de météo et pourquoi on s’en passait très bien par le passé mais bien un problème de methode de culture. Chez moi à partir du 30 septembre je ne touche plus les arbres jusqu’a début mars et ils passent les hivers rigoureux ou pas dehors même quand on reste 2 ou 3 semaines entre - 10 et - 15 la nuit et au mieux - 5 le jour.
Par ailleurs je doit encore avoir une vidéo d’une journée club au Bonsai ardéchois ou on nous expliquait pourquoi il valait mieux enterrer les pots lors d’hivers rude que de placer les arbres en serre car de mémoire cela raccourcissait leur cycle voire même les empêchait de rentrer en dormance…

quand j'avais visité la pépinière de Thierry Font, il nous avait montré un superbe junip de phénicie mort de froid car il n'avait pas pensé à maintenir sa serre hors gel malgré les prévisions météo. perso je préfère être prudent et mettre hors gel autant d'arbres que possible, quand on annonce plusieurs jours de gel d'affilée et sans dégel.