Bonjour Elm159,
Le chêne est un peu compliqué à prélever.
La plupart du temps, il est doté d'une longue racine pivot sans radicelles de surface, dont il est difficile à sevrer même par cerclage préalable.
Ce n'est pas impossible, mais il s'agit d'avoir la main un peu "verte", et que les conditions préalables s'y prêtent (pivot, nature du sol, disponibilité d'une serre de reprise)
Pourrais-tu poster des photos de tes arbres, pour voir si le jeu en vaut la chandelle?

fabizen a écrit:

Bonjour, en prélevant l'arbre avec une jolie motte, puis en mettant un garrot au pivot (ce qui permettra aux racines latérales de se développer), tu pourras travailler ton nébari à long terme.
Les chênes forment de jolis bonsaïs, pas les plus simples il est vrai ;-)

Une jolie motte sans radicelles n'est pas très utile.
En cas de racine pivot glabe, et si on peut facilement accéder à l'arbre, la technique du garrot est bonne quand on l'applique sur le pivot après l'avoir décaissé, ensuite on remblaie le trou avec un substrat plus aéré que l'originel, genre pouzzo + terreau, et on arrose régulièrement jusqu'à ce que l'arbre ait émis des racines latérales, ce qui peut prendre jusqu'à deux ans, dans le cas d'un chêne et sans apport d'auxines.
Ensuite on peut couper, sous le garrot.
C'est un arbre capricieux. Mauro, qui en fait reprendre d'énormes, dit que chaque arbre à ses réactions propres (pas forcément favorables)
Pas simple

Si les arbres ont été déjà transplantés, pas de souci de reprise, donc.
Pour le reste, le chêne est long à vieillir, en plus ses feuilles rapetissent difficilement pour convenir à un shohin.
Son travail n'est pas très gratifiant.

Kalima ich a écrit:

Le soucis principal dans la culture sera l'arrosage et le développement d'oïdium. Qui plus est shohin.

J'ai essayé de nombreuses fois et ce depuis 1996... Malgré le fait d'arroser le matin, substrat ultra drainant (graviers de route pur), toutes les expositions testés... Toujours le même résultat. Max trois ans après : RIP.

Une espèce que j'ai arrêté. Ils sont mieux dans leurs milieux naturels:/

Tout à fait, Kalima ich, l'oïdium est un souci majeur du chêne.
Je crois que c'est une question de climat, où l'on voit que des régions sèches sont plus favorables à sa culture en bonsaï.

Sage décision.

Contre exemple :
- Le chêne vert, lui, pas d'oïdium.
- Au club, nous avions une personne qui avait un chêne, achat chez un pro (lequel ?), qui avait un chêne (lequel ?) Italien, une feuille très proche d'un chêne pédonculé mais un poil plus épaisse, qui ne prenait pas l'oïdium.

http://kalima-ich.e-monsite.com/

J'ai un chêne pédonculé que j'ai prélevé il y a 5 ans, il a végété un peu la 1ère année avec effectivement un peu d'odium. Mais ensuite il a poussé très fort, il n'a plus jamais eu d'odium, j'ai fait 2 rempotages qui m'ont permis de réduire le pivot sans aucun problème. Je le taille 2 fois dans la saison, j'ai même fait un effeuillage total et à chaque fois sa réaction a été très forte, avec un bourgeonement même sur la vieille écorce.
Bref une espèce qui va bien je trouve, je la cultive en plein soleil à côté de mes pins.
Mon cousin a un vieux chêne rouvre qui va très bien aussi en bonsai.

Je ne sais pas si vers Nancy le climat et l'environnement sont tels que les chênes locaux ne prennent pas d'oïdium.

Ici, les jeunes plants sont systématiquement attaqués, ce qui affaiblit une espèce déjà difficile à conduire.

J'ai quelques très jeunes plants (12 mois +) envoyés d'Irlande (Quercus robur), l'an passé leurs quelques feuilles n'ont pas eu d'oïdium, j'attend de voir ce que ça va donner cette année.

Non pas que j'ai en tête d'en faire des bonsaï, je suis trop vieux maintenant, c'est surtout pour voir si ces plants sont plus résistants, génétiquement, aux attaques fongiques que j'ai pu observer ici.

Mal nommer les choses ajoute à la misère du monde
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