Le mot origine à deux sens, c'est la raison pour laquelle, et ben ça frite. Le bonsaï est un art où seule l'apparence compte, que la plantation ait pour origine un arbre unique couché n'a pas d'importance si cela ne se voit plus... Pour le radeau, comme pour le "netsumachin", les troncs étaient des branches. La seule différence, c'est la configuration de la base visible.
C'est l'autre sens du mot origine, là. La disposition des bases des troncs est en ligne simple plus ou moins courbée pour le radeau qui peut devenir alors pirogue ou gondole. Elle est anastomosée pour l'ensemble à racines rampantes : les arbres ne sont pas alignés du tout.
Pour le premier elle tient presque dans un plan vertical, pour le second, non, c'est en volume.
Le radeau peut évoluer en Netsumachin par rejets successifs, l'inverse est beaucoup moins envisageable car les arbres refusent de se mettre en rang.
Cette tendance à se souder entre arbres de même espèce est probablement un avantage, l'ensemble est certainement plus résistant aux aléas. Cependant, cela peut se retourner contre le groupe tout entier. Les botanistes ont prévu la disparition du platane si typique du sud de la France, les alignements de bord de route sont généralement constitués d'arbres interconnectės qui peuvent dès lors se transmettre le feu bactérien.