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Amicalement Gaby
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Amicalement Gaby
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Quand on arrive à ce stade on se dit c’est gagné, mais impossible de descendre, trop raide, donc il a fallu contourner et commencer par monter, le problème c’est le poids de l’arbre, environ 180 kg, à trois avec ce poids on ne va pas loin, donc on a improvisé, on a avancé mètre par mètre, avec des haltes tous les 5 mètres, puis ce fut la descente, très dangereuse, il ne fallait passe se laisser gagner par le poids, les haltes beaucoup plus difficiles, la pente est très raide, impossible de poser l’arbre sans prendre le risque qu’il ne s’en aille tout seul. La fatigue nous rend moins vigilant et l’on tombe souvent, la galère, un travail de galérien, quand je pense à l’image du petit pépère assis et en méditation devant son bonsaï de 15 cm, là on est très, très loin du cliché. Suite en photos

Amicalement Gaby
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Bon la descente pour demain, bonne nuit à tous

Amicalement Gaby
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complètement fada !

Ah bon , la reprise ou pas est liée au poids ??????

BONSAI : "un concentré de temps et d'espace" A. MONTAGNE

Bonjour
Je vais vous faire suivre la descente infernale, aucun engin mécanique ne peut y passer,  sur les photos l’on n’a pas une réelle vision de cette descente, pour exemple, le brancard qui fait 1 m 50 est à l’horizontal quand on tient les bras de devant et que les bras arrières sont posés au sol. Les arrêts très courts car impossible de poser, victime de crampes et de nombreuses chutes, je me demande tout compte fait si la descente n’est pas plus compliquée que la montée, le bon côté des choses le lendemain, les yamadori sont choisis beaucoup plus petits. La suite en images.

Amicalement Gaby
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A partir de maintenant, bien que loin du fourgon la partie est gagnée, je suis arrivé à l’endroit où je passe avec ma brouette à moteur et les difficultés avec un engin motorisé c’est quand même de la rigolade.

Amicalement Gaby
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Bonjour drsylvestre
Je ne sais pas comment tu le sais, mais c’est vrai que je m’oblige à avoir une ligne de conduite lors des prélèvements, afin de ne pas saccager le terrain, je regroupe les branches coupées et les dissimule au mieux, je rebouche les trous après  l’extraction des arbres, je préviens systématiquement, les propriétaires de mon arrivée. Mais j’ai appris sur le terrain au fur et à mesure lors de ma formation pendant 3 ans avec un pro du yamadori.  Dans la vallée où je prélève tout le monde me connaît et connaît ma méthode de travail cela me facilite les choses. Les cours que je donne à la prison de Muret me demande un certain nombre d’arbres, avant je sortais avec les détenus pour prélever, maintenant ce n’est plus le cas, mais ils sont toujours demandeurs d’arbres (je précise que c’est du bénévolat, mais que néanmoins je me réserve les plus beaux yamadori)
Je suis conscient que je ne serai plus capable de faire ce genre de prélèvement dans quelques années, mais par contre le stock d’arbres que j’ai, me permettra d’assumer mon hobby, même quand j’aurai une longue barbe blanche. 
En ce qui concerne les grosses pièces, tu as raison sur tous les inconvénients énumérés, mais en règle générale le « hobby » bonsaï demande un certain budget.
J’aime les gros bonsaïs, je fais ce que j’aime, sinon je ne fais pas, il y a déjà tellement d’inconvénients dans l’art du bonsaï que quelques un de plus, ben je les assume au mieux. Et puis je me débrouille, il m’arrive régulièrement d’échanger un pot de qualité avec un yamadori, certains grands potiers sont aussi amateurs de bonsaï.
Je suis sur les plans d’un appareil électrique ou/et hydraulique pour me faciliter le déplacement de mes arbres, (je me suis bien fabriqué une brouette motorisée) en réalité j’utilise un dicton employé par les détenus « il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions, encore faut-il les trouver »
Maintenant c’est vrai que j’envie les amateurs de petits bonsaïs surtout quand on se croise lors des installations des concours. 
Après pour les points de vue différent, je dirais heureusement sinon la vie serait triste, même si je discute certains points de vue, je respecte néanmoins la vision de chacun.

Amicalement Gaby
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Les photos suivantes, les différentes manières de transporter les arbres, il faut être sportif et motivé, les allées et retours dans les coulées sont très éprouvants, mais comme dirait certains, c’est quand même mieux que dans une salle de musculation.
Et puis ma brouette, mon extraordinaire brouette.

Amicalement Gaby
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