Bonsoir,
Mes méthodes sont empiriques, plutôt basé sur des conseils de jardiniers que de véritables experts, notamment en bonsaïologie, donc pour ce que ça vaut :
Je traite la plupart de mes feuillus à la bouillie bordelaise à la chute des feuilles, sauf les pommiers. La plupart des maladies diverses entrant par des plaies, même légères, ça me rassure (je refais un deuxième traitement juste avant le débourrement).
Je suis aussi les conseils de Walter pall qui traite deux fois tous ses arbres avec une solution très diluée (max 10 %) de sulfure de chaux (liquide à jin).
Enfin je fais un traitement à l'aliette sur tous mes arbres fin février/début mars, quand la circulation de sève reprend dans les racinaire.
Je ne sais pas si j'ai bon sur le plan théorique, mais je vois une nette différence entre les arbres ainsi traités et ceux que j'achète au printemps, quelle que soit leur provenance, notamment sur les érables.
Ceci dit, il n'y a pas de solution miracle contre le(s) verticillium(s) si ce n'est des conditions de cultures très surveillées, des substrats hyper-sains, et peu de risque d'infection par des plantes ou des substrats autour : bref, des conditions de culture quasi-professionnelles.
Or un jardin privé est agréable s'il est varié : je n'ai pas envie de couper mon nashi qui donne des fruits délicieux, ni mes pommiers et mes poiriers, mais sur un petit terrain, je ne peux pas exclure la contamination par le phytophtora sur mes genévriers par exemple. Je ne peux pas non plus, et je n'ai pas forcément envie, de traiter systématiquement dès qu'une tache suspecte apparaît sur un arbre en pleine terre.
Une raison de plus de faire pousser des mélèzes : je sais qu'ils vieilliront sans problème si je contrôle l'arrosage