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La présentation des arbres en exposition

Écrit par Christophe Durandeau

La présentation classique à la japonaise peut sembler être du folklore pour nous les occidentaux. En effet, notre culture ne nous permet pas d'en comprendre toutes les subtilités. Au lieu d'essayer de copier ce qu'ils font, je vous propose dans cet article une approche plus cartésienne et occidentale. Je vais d’abord faire un rapprochement avec la peinture ou photographie, en montrant qu'il existe de nombreux points communs entre réfléchir au cadrage d'une photo et faire une présentation de bonsaï.

Cette approche vous permettra certainement de trouver des réponses aux questions basiques telles que « où placer mon arbre » ou « quelle tablette dois-je utiliser ».

Ces bases nous permettrons de mieux comprendre les différents types de présentations traditionnelles japonaises qui seront expliquées par la suite. Cette seconde partie est basée sur une conférence de Jacques Marty à Rodez en avril 2008.

La composition de la scène

La présentation d'un arbre peut largement s'inspirer des règles de composition utilisées en peinture et photographie. Les objectifs sont assez semblables ; choisir et de disposer les éléments de façon harmonieuse et de façon à  communiquer une émotion au visiteur. 

Raphaël disait que le secret des grandes œuvres d'art est dans la composition. Le photographe Edward Weston quant à lui disait que « La composition est la façon de voir la plus forte ». La définition de Weston contient deux mots très importants : « voir » et « fort ». Composer une scène c'est donc disposer les éléments de façon que l'émotion visuelle soit la plus forte.

Il y a plusieurs façons de composer une scène, un même arbre peut être présenté de plusieurs façons, en fonction de l'émotion que veut transmettre l'artiste.

La présentation d’un bonsaï est comme une fenêtre sur un univers personnel. Quelques éléments judicieusement choisis et placés doivent nous plonger dans un monde imaginaire.

Simplification de la scène

Le photographe doit composer avec les éléments existants et recadrer avec d'éliminer des éléments, il travaille par soustraction. La présentation d’un bonsaï se rapproche plus de la peinture ; le peintre travaille par addition, il commence avec une toile blanche et rajoute progressivement des éléments.

Le peintre se pose chaque fois la question de la pertinence de rajouter un élément à la scène. Plus la scène sera simple, plus l'émotion sera importante. L’harmonie d’une composition s'obtient d'autant plus facilement que l'on ne charge pas avec des détails inutiles. Souvent, les détails sont nuisibles car ils empiètent sur les éléments essentiels et rompent l'équilibre agréable à l'œil.

Ce souci de la simplification se remarque tout particulièrement sur les présentations japonaises, dans lesquelles seuls quelques éléments judicieusement choisis suffisent à transmettre une émotion.


Présentation de Jean-Pierre Cardinal, Lyon en 2008

Disposition des éléments de la scène

Présenter un arbre en exposition, ce n’est pas simplement poser un bel arbre sur une table, aussi beau que soit cet arbre.  En effet, d’autre interrogations doivent entrer en compte afin d’avoir au final une présentation bien construite et efficace.

Cela signifie qu’il faut penser sa composition. Tous les grands peintres des siècles passés connaissaient les règles de composition et s'y conformaient. Je vous accorde que nous ne lançons pas dans la création de tableaux religieux mais prendre le temps de penser sa composition ne peut être que bénéfique pour avoir des présentations équilibrées et bien construites.

Mouvements

En photographie ou peinture, un des principes fondamentaux est de ne pas placer le sujet principal au centre de l'espace de présentation.
Les mouvements forment des lignes implicites et il est de bon ton de laisser de l'espace à ces lignes pour laisser le sujet respirer. La photographie d'un bateau devra idéalement laisser plus d'espace devant le bateau que derrière, de façon à suggérer le trajet vers l'espace vide. De la même façon, le bonsaï sera positionné de manière à laisser de l'espace du coté du mouvement de l'arbre.




Point focal

C'est l'endroit particulièrement intéressant de  la composition. Les yeux du visiteur devraient alors spontanément se diriger vers le point focal. Ce pourrait par exemple être un bois mort, un mouvement de tronc.


Le point focal de cet arbre c’est son formidable mouvement de tronc (présentation de Stanislas Hoarau, Carcassonne 2009)


Le nombre d’or

Ces histoires de composition prennent naissance dans l'Antiquité avec la découverte du nombre d'or, un rapport mathématique utilisé en géométrie afin de rendre des figure ou des segmentations dissymétrique qui apparaissent agréable à l'oeil humain.

D’après WIkipedia, « Le nombre d'or est la proportion, définie initialement en géométrie, comme l'unique rapport entre deux longueurs telles que le rapport de la somme des deux longueurs sur la plus grande soit égal à celui de la plus  grande sur la plus petite. Le découpage d'un segment en deux longueurs vérifiant cette propriété est appelé par Euclide découpage en extrême et moyenne raison. Le nombre d'or est maintenant souvent désigné par la lettre ? (phi) en l'honneur de l'architecte Phidias qui l'aurait utilisé pour concevoir le Parthénon. ».

Le rectangle d'or est construit sur le ratio de la longueur/largeur qui est de 1 sur 1,618. Pour être clair, un rectangle d'or a un côté qui est 1,618 fois plus grand que l'autre. La plupart des formats courants de papier et de photo ont un rapport qui tend vers celui du rectangle d'or. Une feuille A4 a un rapport de 1 par 1,410 environ, celui d'un écran 16/9 est de 1 par 1,777 environ etc. Le rectangle d'or a donc une forme qui est plus agréable à l'oeil que d'autres formes rectangulaires, il y a une sorte d'harmonie intrinsèque à ce rectangle.

Les lignes de force et les points forts

A partir rectangle d'or on définit des lignes imaginaires qui le découpent en 9 sections égales. Les lignes qui définissent ces sections s'appellent les lignes de force, c'est à dire les lignes le long desquelles les éléments acquièrent une dynamique, une force de présence induite par l'équilibre qui apparait entre l'élément et l'espace du rectangle qui l'entoure.



Exemple de lignes de forces, sur un tableau de Robert Duncanson et sur une photo de paysage en montagne

Ce sont ces observations qui conseillent de ne pas centrer le sujet au centre d’une composition, car l’espace qui l’entoure de chaque coté étant égal, on perd en dynamisme.

L'équilibre de la composition

L'équilibre est une des notions les plus importantes dans la composition. Les moyens d'obtenir une composition équilibrée sont variés.
La composition doit dans un premier temps prendre en compte le poids visuel de chaque élément et chercher l’équilibre des mases.

L'impact d'une grosse masse est très important et va monopoliser l'attention au détriment des masses les plus petites. Pour équilibrer la présentation il faudra prendre en compte la dimension des différents éléments, et les distances qui les séparent.



L'un des poids est plus gros que l'autre. Cela crée un déséquilibre, le plus gros descend pendant que le plus petit remonte.

Le poids le plus gros a été déplacé vers l'axe de la balance, l'équilibre est ainsi retrouvé.

La présentation d’un bonsaï pourra être équilibrée en ajoutant un élément de taille moindre mais plus éloigné de l’axe de la composition. Un corolaire est que plus l'élément principal est important, plus il devra être placé bas afin de donner une plus grand impression de stabilité.

L’équilibre peut aussi être modifié en jouant sur les teintes. Un élément de plus petite taille peut avoir un impact visuel plus important si sa teinte et forte et très marquée.



Le carré rouge sur le second schéma ressort bien plus que le carré vert du premier schéma

Il est possible de compenser visuellement une masse importante (un gros bonsai) par une plus petite (une plante d'accompagnement) si cette dernière est plus colorée (par la floraison ou bien la couleur du pot).

Adaptation à la présentation des bonsaï

Si la surface dans laquelle s'inscrit une peinture ou une photographie est clairement délimitée, en largeur et en hauteur. En bonsaï, seule la présentation en tokonoma a une surface aussi clairement délimitée. Dans une exposition, l'espace n'est souvent délimité qu'en largeur. Cependant nous devons penser la présentation avec une hauteur virtuelle correspondant au triangle d'or.

Pour une largeur de 1m90, nous devons occuper une hauteur virtuelle de 1m20.

Cette hauteur virtuelle de 1m20 serait peut-être une explication au fait que pour un japonais la hauteur maximale d’un bonsaï est limitée à  1 mètre.

L’espace de la composition doit être harmonieusement utilisé. Un gros bonsaï nous permet plus facilement de remplir cet objectif. Pour des arbres plus petits, nous pouvons nous aider d’éléments complémentaires.

La composition devra équilibrée, pour cela d’autres éléments seront ajoutés à la composition, mais sans vouloir trop en faire. Chaque élément doit se suffire à lui-même.

Utilisation de tablettes

Utiliser une tablette permet de surélever un arbre pour qu’il puisse remplir l’espace en hauteur. La tablette permet aussi de placer le point focal de l’arbre à hauteur des yeux. Plus l’arbre sera grand, plus la tablette sera basse. Il n’est pas rare de voir en exposition de grands pins qui sont présentés sur des supports très plats.


Présentation de Jean-François Busquet, Carcassonne 2009

La longueur de celle-ci doit être égale à la longueur du pot plus 2 fois la hauteur du pot. Il en est de même pour la largeur (sauf en cas de support très plat). La couleur à privilégier doit être foncée et de préférence mate.

La tablette doit s’harmoniser avec l’arbre. Plus l’arbre est massif, plus les pieds de la tablette seront massifs. Plus il sera léger et aérien, plus les pieds seront fins.


Présentation de Jacques Marty, Carcassonne 2009

Les tablettes à petits barreaux sont traditionnellement réservés aux feuillus. Je n’ai pas d’explication précise. Cependant il faut se rappeler qu’au Japon les grandes expositions se font l’hiver, à une époque où les caduques n’ont plus leurs feuilles et que l’on peut profiter de la fine ramification. Les petits barreaux sont le rappel de cette fine ramification.

Plante d’accompagnement (ou shitakuza)

D’un point de vue visuel, son rôle est d’équilibrer la composition. Mais dans l’optique de représenter un paysage, le shitakuza doit aussi marquer la saison et/ou le lieu dans lequel l’arbre pourrait se trouver. Il ne sera ainsi pas très bien vu de présenter un arbre de plaine avec une petite plante alpine.

Le pot devra être en accord avec la plante, et il est possible de faire preuve de fantaisie (dans la limite du raisonnable).  Si le shitakuza a des couleurs plus vives, il ressortira plus de la composition et l’équilibre sera plus marqué (équilibre des teintes).




Si l’arbre est en fleur, la plante d’accompagnement ne devra pas porter de fleurs.

Le shitakusa ne doit pas dépasser la hauteur de la tablette. Par contre, si elle comporte quelques pousses ou fleurs érigées, seul sera pris en compte le plus gros volume de la plante.


Présentation de François Gau, Carcassonne 2009

Suizeki

Son rôle est comparable à celui du shitakuza. Equilibrer la composition et rappeler l'origine de l'arbre. Les suizeki symbolisant une montagne, ils sont ainsi plutôt réservés aux arbres d’altitude.



Le suiseki devra aussi ou le compléter de par sa forme, sa couleur, etc… Il sera forcément présenté sur un support adapté, le daiza.

Kakemono

Le kakemono ne se justifie que si l’arbre a peu de volume. Il sera placé exactement au centre de l’espace de présentation.

Le kakemono, qui doit représenter la saison, n'est indispensable que si l'arbre a peu de volume et ne portera de fleurs que si l'arbre n'en porte pas.

L’utilisation du kakemono doit se faire avec beaucoup de prudence. Nous éviterons ceux représentant une calligraphie, à moins de connaitre précisément la signification. De même seront évités ceux trop voyants, avec des couleurs trop vives. Le kakemono doit savoir se faire discret et ne pas voler la vedette au reste de la composition.


Présentation de Jean-François Busquet, Lyon 2008

Conseils pour l’organisation d’une exposition

Lors de l'organisation d'une exposition par un club, si l'on veut qu'elle soit réussie esthétiquement, l sera indispensable de procéder avec méthode.

Avant toute chose, il faudra calculer le linéaire disponible pour la présentation, ce qui permettra de définir le nombre maximum d'arbres pouvant être exposés. La largeur de l'espace à prévoir pour un arbre doit être d'environ 1 m 80, largeur traditionnellement donnée au tokonoma, bien que, lors d'expositions, 1 m 60 soit la mesure la plus souvent rencontrée et la profondeur d'environ 80/90 cm.

Le club organisateur, s'il invite un ou plusieurs autres clubs à exposer, attribuera un espace et indiquera le nombre d'arbres à apporter. Ensuite, il s'agira pour le(s) club(s) invités de faire une sélection afin de respecter la limite fixée, l'espace n'étant pas extensible et les arbres ne pouvant être « serrés » sans risque de nuire grandement à la qualité de la présentation. Trop souvent les arbres sont tassés lors des expositions.

Les arbres sont alignés en essayant de diversifier au mieux les tailles, les espèces, les formes.  

Tous les arbres doivent être présentés dans une poterie adaptée à leur forme et propre (cette poterie ne devra pas attirer le regard au détriment de l'arbre) et préparés pour l’occasion (voir l’article Préparer un bonsaï pour une exposition).

Le choix des arbres à exposer se fera en fonction de la saison afin de mettre en valeur leur intérêt principal. Les qualités d’un feuillu s’apprécient en hiver lorsque l’on peut admirer la fine ramification. Pour d’autres espèces c’est la floraison qui donne tout l’intérêt à l’arbre.

Présentation d’un grand arbre, de 45 cm à 1 m

L’arbre sera présenté avec un shitakuza ou un suizeki, afin d’équilibrer la composition. Tous deux seront sur un support sur lequel ils seront centrés.

L’arbre sera installé à mi-profondeur du tokonoma. Il ne soit pas être centré sur la largeur mais décalé de telle façon que l’ensemble arbre/shitakuza soit équilibré.



Dans le cas d’un arbre en cascade, il sera installé en peu en retrait de la ligne médiane et dirigé légèrement vers l’avant, en direction du shitakuza.

Si l'arbre présenté est en fleurs, le shitakusa ne sera pas fleuri. Dans le cas d'un suiseki, il devra rappeler l'origine de l'arbre ou le compléter de par sa forme, sa couleur, etc....


Présentation de Jean-François Busquet, Carcassonne 2009

 Le kakemono, qui doit représenter la saison, n'est indispensable que si l'arbre a peu de volume et ne portera de fleurs que si l'arbre n'en porte pas. L’arbre, le kakemono, et le shitrakuza (ou le suizeki) doivent pouvoir être reliés entre eux par un triangle dont les côtés n'auront aucune symétrie et ne se trouveront ni à la verticale, ni à l'horizontale, ni perpendiculaire à l'observateur.

Présentation d’un arbre moyen, de 20cm à 45cm

La présentation sera composée d’un arbre principal, d’un arbre secondaire (plus petit) et d’un shitakuza ou un suizeki. L’idée est de recréer un paysage, la présentation incluera ainsi un arbre d’altitude et un arbre de plaine.

La présentation sera composée d’un arbre d’altitude, d’un arbre de plaine et d’une plante d’accompagnement ou d’un suiseki.


Présentation de Jean-François Busquet, Carcassonne 2009

L’arbre principal sera installé à mi-profondeur du tokonoma. Généralement l’arbre principal est l’arbre dit « de montagne » (un pin, un genévrier, etc.), il sera ainsi placé sur une tablette plus haute que l’arbre secondaire. Sauf si l’arbre secondaire est une cascade, dans ce cas l’arbre principal aura une tablette plus basse que l’arbre principal.

Les arbres seront de taille différente, d’espèces différentes, de style différent. Chaque pot devra aussi être différent, dans leur couleur et leur forme. Le mouvement des arbres est important, le regard devra se diriger de l’arbre principal vers l’arbre secondaire, puis vers le shitakuza. Les éléments ne devront jamais être alignés.


Présentation de Matthieu Mavridis, Carcassonne 2009

En hiver, une plante d’accompagnement colorée sera à privilégier ; elle agrémentera ainsi la composition. Plus près de l’un ou de l’autre des arbres, elle sera aussi placée légèrement vers l’avant, sauf si elle a une taille importante. Un suizeki sera lui aussi placé légèrement vers l’arrière.

Ce positionnement est lié à l’effet de perspective. En effet, la présentation montre un paysage. Imaginez-vous assis devant un paysage. Au premier plan se trouvent les herbes et plantes basses. Plus loin vous apercevez les arbres, et au loin les montagnes. Placer le suizeki devant serait contraire à la logique, les montagnes ne sont pas devant les arbres. De même, un shitakuza trop gros paraitra moindre s’il est placé à l’arrière.

Un kakemono peut être utilisé si l’arbre principal manque de volume.

Présentation des arbres de moins de 20cm

C’est une des plus difficiles à réaliser en raison du nombre de sujets à avoir afin de réaliser une présentation qui corresponde à la saison. Quatre saisons dans une année, sept arbres qui doivent être en accord entre eux et avec la saison au moment de l'exposition.

Même si les expositions d'été sont exceptionnelles, celles d'hiver rares mais avec une tendance à se développer, il n'en reste pas moins que présenter 7 arbres en parfaite harmonie à un moment donné est un exercice délicat. La composition doit présenter des arbres en fleurs au printemps, des fruits à l’automne.

Ce type de présentation est fait à l'aide de ce qu'on appelle une armoire ou kazaridana. Le but de l'étagère est de recomposer un paysage. Les dimensions classiques sont environ de 80*80*20cm. C'est l’étagère qui détermine le sens de la présentation, soit vers la droite, soit vers la gauche. Si elle comporte une partie plus haute, il faudra centrer en fonction de cet élément.

Les arbres ne peuvent pas être positionnés n'importe comment, ils doivent avoir une orientation.

Cinq arbres seront installés dans cette armoire. Les tablettes sous les arbres ne sont pas obligatoires, elles permettent cependant de remplir les espaces de l'étagère et doivent absolument être centrées. Deux sujets seront positionnés à l'extérieur, un arbre et une plante d'accompagnement, soit tous les deux sur un support, soit sur une tablette pour l'arbre et un support plat pour l'accompagnement. L'armoire et ces deux sujets sont centrés dans le tokonoma.

L'arbre extérieur à l'armoire sera présenté sur le devant de l'axe et devra être dirigé vers l'armoire. La plante d'accompagnement, en fonction de sa taille, sera présentée soit vers l'avant, soit vers l'arrière.

Chaque pot doit être de forme et de couleur différente.

La tradition japonaise veut qu'on utilise un conifère comme arbre principal et plus précisément un pin. Celui-ci sera situé en haut de l'armoire. Les arbres de plaine se trouveront donc en bas de l'armoire, les arbres poussant habituellement sur des collines seront au niveau suivant et l'arbre de montagne occupera la place la plus haute. 

Il existe aussi des armoires accueillant moins d'arbres.


Présentation de Jean-Pierre Cardinal, Versailles 2007

Il est aussi possible de faire des présentations avec une seule espèce, mais cela ne semble s’appliquer qu’aux azalées. En effet, les arbres devant être tous différents, il n’y a guère que les azalées qui offrent une diversité suffisante dans les couleurs et formes des fleurs.


Présentation de Jean-Bernard Gallais, Carcassonne 2009

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