Dans chaque arbre, aussi confus et intrigué soit-il, il y a des formes a découvrir et qui deviennent une source d'inspiration pour l’artiste.
Que faire dans ces cas? L'application d'une méthode rigoureuse nous aide...
Face à un objet sale, avec des éléments non raffinés, on est saisi par un sentiment de désordre, de chaos. Le premier travail consiste donc à enlever les saletés de la surface du substrat, nettoyer le bois mort, l’écorce, les incrustations et les dépôts sédimentés dans le temps. Toucher la plante, se glisser dans ses profondeurs, avec les mains et les outils, nous permet de découvrir tous ses secrets, toutes ses lignes, ses formes, ses ruptures, ses torsions, ses fissures, etc. Donc, avant toute autre activité, on  nettoie… car la saleté n’est bonne à rien et ne contribue pas à mettre en valeur la beauté des choses.

Le travail se poursuit : observons le genévrier sous d'autres angles pour une lecture plus approfondie. ?Les branches sont longues, cylindriques et les masses végétatives loin du tronc. ?Dans de telles conditions, la sélection des branches utiles pour la construction d'une bonne structure nous amènera à choisir les branches qui possèdent déjà une ramification secondaire et tertiaire complexe et bien définie.  L'élément qui se trouve entre le tronc et de la végétation est la longueur des branches. Objectif : compresser pour ramener la masse végétative près du tronc. ?Dans ces cas, il faut d’abord préparer les branches pour les protéger avant de procéder avec les compressions. L'utilisation de raphia nous permet de réaliser cette préparation. L'application du fil va permettre de plier et de donner du mouvement aux branches. Nous verrons plus tard que, dans certains cas, il est possible de plier les branches, même de gros diamètre, grâce à cette technique. Après cette phase de préparation et de ligaturage, nous allons présenter le projet qui sera le modèle à suivre dans la mise en forme de l’arbre, identification des espaces vides et pleins, gestion des « masquages » et des « ouvertures » qui guideront le regard de l'observateur.

Dernière étape : l'acte créatif - la mise en forme
Ci-dessous les photos la mise en forme de l'ouragan (en anglais « hurricane ») qui clôture la première étape d’un travail que l’on doit considérer comme un travail de préparation de la structure du futur bonsaï. Les masses sont compressées, chaque branche est placée dans l’espace afin de maximiser son exposition, on trace les espaces vides et pleins, on donne du rythme et de la dynamique.

Résultat superbe et super reportage qui donne envie de découvrir cette école. Merci Cicoit, on en voudrait presque encore plus

Amicalement

www.lesjardinsdubonsai.com
«Assimiler sans être assimilé.» de Léopold Sédar Senghor

oui effectivement il faut relire toutes les phrases ,nous les apprenons a l'école ,donc moi ça me semblait évident et quand on se trouve devant un arbre à fort potentiel comme les gars de Nantes en ont ou comme Eric Mousqué en as dans sa pepiniere tout coule de source des que nous appliquons cette méthode

en deux cours ,soit un an d'école qui en compte trois ,nous sommes à même de pouvoir lire un arbre aussi difficile soit il ,c'est génial et encore plus quand on s'en rend compte quelques temps apres le stage, devant un bel arbre et qu'on peux déjà tirer un premier bilan de la face ,les points focaux,les espaces vides,la ligne de tronc qui met le plus toutes ces choses en valeur ,c'est vraiment évident !

hélas il me manque les beaux arbres pour mettre ça en pratique

Sauvez un arbre ,mangez un castor ...

n"empêche qu'avec les beaux arbres ,les leçons s'appliquent mieux qu'avec des ragotons

Sauvez un arbre ,mangez un castor ...