Il me semble, concernant l'arbre de gauche, qu'il est au contraire très bien disposé car son mouvement est bien à droite et non à gauche : regardez attentivement sa disposition dans son pot, le tronc décentré à gauche, et le mouvement de sa frondaison, vers la droite... vers la plante d'accent.

Moi, je vois en fait 2 éléments principaux : shohin et plante d'accent  accompagnant pin et kakemono. (Une photo prise de face et non du dessus montrerait que le kusamono est moins haut qu'il n'y parait)

Vu ainsi, pas d'infraction majeure aux règles, si ce n'est l'originalité de leur mise en oeuvre...

Joyeux Noël à toutes et à tous !

Kimel, je crois que tu as pris comme exemple le virtuel de Damien...
Sur la photo d'origine l'arbre semble aller à gauche.

2 est le seul nombre pair admis.

Le kusamono ne peut pas faire partie de l'ensemble avec les bonsai parce qu'il est trop enfoncé.

Le kakemono est trop petit.

Mais si on considère le kusamono et le kakémono comme un tout, on a alors une sorte de porte virtuelle qui se dessine parfaitement comme une estampe à part entière entre les deux arbres.

On remarque par ailleurs que si on fait abstraction de cette porte, les lignes des ramures sont impeccablement dans le prolongement l'une de l'autre.

Reste à comprendre ce que signifie cette porte de l'esprit qui est invisible.

Kimel, je crois que tu as pris comme exemple le virtuel de Damien...
Sur la photo d'origine l'arbre semble aller à gauche.

Ben non, Michel, je parlais bien de l'original, bien que la ramure soit plus large vers la gauche: 
Implantation à gauche dans le pot= mouvement à droite
Frondaison avec côté convexe à gauche et concave à droite= mouvement à droite
AMA, la photo en vue plongeante induit en erreur...

2 est le seul nombre pair admis.

Le kusamono ne peut pas faire partie de l'ensemble avec les bonsai parce qu'il est trop enfoncé.

C'est donc bien par paires qu'il nous faut raisonner.
Je ne crois pas à des erreurs grossières de l'artiste, d'ailleurs comme je le disais et Michel vient de s'en rendre compte  c'est loin d'être un cas isolé !

Il serait logique que que le kusamono soit reculé s'il accompagne le petit arbre qui,lui, est en avant.

Le kakemono est trop petit.

Mais si on considère le kusamono et le kakémono comme un tout, on a alors une sorte de porte virtuelle qui se dessine parfaitement comme une estampe à part entière entre les deux arbres.

Je pense que tu as raison sur la paire kusamono et kakémono. Si l'on considère cette paire comme un tout, alors la taille réduite du kakémono n'aurait peut-être pas besoin d'autre justification que l'équilibre de ce tout.
L'histoire de la porte me semble un trop compliqué, premièrement à percevoir et, deuxièmement, à comprendre ...

:idea:  Pourquoi pas tout simplement une cascade se déversant de la montagne (kakemono) vers la vallée en contrebas (kusamono), le tout accompagnant le pin de montagne et le feuillu de basse altitude.   :

On y voit des compositions à quatre éléments, où il semble assez évident que l'arbre principal ET sa plante d'accompagnement forment une unité, puis il y a l'arbre secondaire, et le parchemin (désolé pour le vocabulaire, il doit y avoir des termes plus précis),

Cette théorie me paraît très valable aussi.
Quoi qu'il en soit, la clé est toujours dans la paire, et les "règles" de présentation sont respectées !

(Bizarre que nous soyions d'emblée enclins à être plus stricts que les "règles" elles-mêmes ne l'exigent et à voir des problèmes partout !)

PS: le parchemin s'appellle un kakemono