Laurent_D a écrit:

Beaucoup d'infos sur cette merveille sur un forum ami, ici :
https://satsuki.forumactif.org/t2695-on … entaphylla

Merci pour le lien, mais, apparemment, il faut s'inscrire pour consulter l'article...

kimboto a écrit:

Laurent_D a écrit:

Beaucoup d'infos sur cette merveille sur un forum ami, ici :
https://satsuki.forumactif.org/t2695-on … entaphylla

Merci pour le lien, mais, apparemment, il faut s'inscrire pour consulter l'article...

Pas infranchissable comme obstacle

Cela m'embête chaque fois de devoir donner mon accord au stockage de mes données et à des cookies, surtout pour ne consulter qu'un article.
Bon, je me suis inscrit à ce forum, qui m'a l'air très sympa et vraiment intéressant, même si je ne cultive pas de satsukis.
Le post sur ce pin blanc est très complet, une histoire passionnante, un vrai conte à la hauteur de la beauté de l'arbre.
En aparté, la photo en noir et blanc n'est pas de cet arbre (Je m'étais creusé la tête un bon moment pour essayer d'établir la correspondance ).

Une question que l'on peut se poser également : quel âge avait-il ?
On parle ici d'un vénérable.
Nos arbres sont des êtres vivants qui ont une espérance de vie, peut être avait il atteint ses limites ?
Dans la nature, les parasites agressent les arbres faibles, vieux, fragiles puis le cycle recommence..

Le bonsaï, un rapport à la nature et au temps, au fil des saisons, et beaucoup de passion..

Pour illustrer la complexité des conditions de vie ou de mort d'un arbre, je peux vous rapporter l'exemple d'un très vieux pin sylvestre nanifié, à l'évidence multiséculaire, que j'avais trouvé poussant sur une dalle rocheuse nue comme la lune.
J'étais tombé amoureux de cet arbre impressionnant, très fatigué, au tronc de 25 cm de diamètre pour une hauteur de 90 cm, d'une allure particulière en forme de défense d'éléphant.
15 kms de voiture et une marche d'une heure allez-retour me permettaient de l'arroser de temps en temps, surtout en période de canicule.
Je lui avais même apporté un peu d'engrais deux printemps de suite. Cela lui avait permis de reprendre des couleurs, de faire quelques nouvelles pousses un peu plus fournies que les anciennes.
Là-dessus, je tombe malade, m'empêchant de lui rendre visite une année entière.
Au printemps suivant, je retourne le voir, et je découvre un arbre tout jaune, encore avec toutes ses aiguilles mais complètement sec, absolument comme si il avait été foudroyé... Un spectacle de désolation!
J'ai gambergé longtemps pour trouver la raison d'un tel désastre.
Ma seule explication, à part une possible foudre, est que mes "libéralités" avaient légèrement changé son équilibre métabolique très pointu, en accord avec ses conditions de vie extrême, et qu'il na pas supporté le retour à ce mode de survie héroïque, et d'abord la transpiration supplémentaire qu'exigeaient le peu de nouvelles chandelles acquises à la faveur des soins que je lui avais donnés.
Cela dit pour illustrer qu'un léger changement des conditions de vie du pin blanc de Maître Kobayashi a peut-être déterminé, de la même façon, un déséquilibre difficile à discerner mais qui l'a tué.

lanig a écrit:

En fait, les biologistes ne considèrent pas que les arbres aient, comme les animaux, une durée de vie limitée. C'est plutôt des facteurs extérieurs ou physiologiques qui les tuent.

Tout-à-fait :

"(...)Les plantes ne sont pas programmées génétiquement pour mourir ?
Non, leur fin est toujours due à des éléments externes : une inondation, un coup de froid, un bûcheron, un incendie (...)"

Francis Hallé, et d'autres l'expliquent bien.

Mais c'est vrai qu'un arbre est un être vivant, et qui peut prédire la date de sa mort, même s'il est (apparait) en bonne santé ? Pour rester sur cette comparaison ethno-centriste, j'ai vu mourir des gens qui ne fumaient pas, ne buvaient pas, et vivaient une vie saine, bien avant moi. Un cancer, un AVC, et couic, plus personne...

C'est comme ça.

Mal nommer les choses ajoute à la misère du monde
https://www.facebook.com/alain.krizic.1