En principe, les mots japonais ne prennent pas notre pluriel.
Maintenant, un usage régulier dans une autre langue comme la nôtre peut amener à les accorder, par automatisme.
Comme ce n'est pas le résultat d'une volonté délibérée de manquer de respect à l'origine de ces mots, cela ne pourra gèner que des puristes rigides, arides, et vraiment personne d'autre, je pense.

D'une manière générale, les mots d'origine étrangère finissent par prendre le pluriel régulier français : tank, smartphone, agrume, châle,  algorithme etc.
Aucune raison linguistique pour ne pas faire de même avec bonsaï ou tout autre mot japonais. Voir par exemple « mousmé »
https://www.cnrtl.fr/definition/mousm%C3%A9.