Une question, est ce quelqu un sait quel était le pro juste a coté de Bonsai Schule? Dans le fond a gauche de la grande salle des pros.

Je n arrive pas a me souvenir...

"Le soleil dans le Nord c'est comme le bourgeonnement arrière sur les pin blancs, on croise les doigts pour qu'il pointe le bout de son nez, mais quand il apparaît c'est juste de la chance"

J'ai oublié de donner l'échelle.
L'arbre doit faire 80cm de haut.

Pin Noir Pinus Nigra
Jesus Valero
Pot ?


Hauteur environ 80cm. Très belle base et belle proportion d'aiguille pour cette espèce européenne qu'on voit assez peu.
Aucun fil de ligature sur l'arbre.

Cet arbre me fait penser à une clé de Sol. Magnifique

Je suis un arbre voyageur
mes racines sont des amarres
Si le monde est mon océan
en ma terre je fais relâche...  (Frédéric Jacques Temple - La chasse infinie)

Larix decidua
Vaclav Novak
Pot Klika& Kuratkova

L'arbre doit mesurer 80cm

En regardant l'arbre, la construction des branches, on peut facilement voir de quel matériel il est parti = Un simple tronc, sans bois mort, sans fort mouvement...
Et il en a tiré un bel arbre.
Pas un mélèze de haute montagne, mais avec un léger caractère.

Pas très objectif, j'adore cette espèce.

Très bel arbre !!
Mais je ne suis pas objectif non plus avec les érables

Le bonsaï, un rapport à la nature et au temps, au fil des saisons, et beaucoup de passion..

Laurent_D a écrit:

En regardant l'arbre, la construction des branches, on peut facilement voir de quel matériel il est parti = Un simple tronc, sans bois mort, sans fort mouvement...
Et il en a tiré un bel arbre.
Pas un mélèze de haute montagne, mais avec un léger caractère.

Pas très objectif, j'adore cette espèce.

En soi cet arbre est plus tôt pas trop mal mais malheureusement il n'est absolument pas formé comme un mélèze.
Dans la nature, les branches ou la cime d'un mélèze ne peuvent pas ressembler à ça.
Il a été formé comme un pin, comme c'est trop souvent le cas pour les larix en Europe.
Je ne suis pas fan non plus de la présentation et en particulier de la plante d'accompagnement qui m'évoque tout sauf un environnement rappelant le mélèze.
Le mélèze est une espèce geniale pour le bonsaï, et en particulier le mélèze européen.
Même des japonais le disent.
Mais pour l'instant je n'ai pas encore vu de sujet très convaincant dans les expos européennes.

http://www.jardins-alpins.fr/

Les branches de mélèzes sont légerement tombantes voir droites dans la plupart des cas. As tu des photos d'exemples Louis?

http://hervejacqminphotographies.weebly.com/

Il me plaît beaucoup plus! Mais je trouve qu'il fait encore un peu trop "pin".

Je m'explique: les vieux mélèzes dans la nature ne ressemblent pas vraiment aux vieux pins.
Leur cime est souvent plus élancée ou applatie, moins en dôme arrondi que chez les pins.
Les branches ne forment pas toujours cette suite de mouvements et du ruptures en cascade que l'on trouve chez les pins de montagne. Je parle en particulier des charpentières.

Les mélèzes forment des plateaux plus courbés, avec moins de mouvements, ou des mouvements plus doux.
La raison principale est que les branches et la cime du mélèze ne retiennent pas la neige comme celles des pins pour la bonne et simple raison qu'elles restent nues tout l'hiver et donc la neige ne s'y accumule pas. La déformation est donc moins forte et plus lente. Il me semble, et ce serait somme toute assez logique, que les branches de mélèzes pourraient être formées comme une sorte d'intermédiaire entre les feuillus et les pins.

Le mélèze reste le conifère de la légèreté, de la finesse de la ramification et de l'élan vers la lumière.
Il faut beaucoup de temps et d'adversité pour calmer cet élan. Un  gros tronc ou des bois morts ne suffisent pas.

Autant de choses que je ne retrouve pas chez ce pépère assez mal dégrossi qui imite maladroitement les pins, mais que je retrouve un peu plus chez le deuxième sujet. Le travail est bien plus délicat.

Pour essayer d'illustrer ce que pourraient donner des bonsaï de mélèzes plus évocateurs, je crois qu'il faut une fois de plus se tourner vers le Japon.
Voici deux exemples tirés d'un bouquin et que je trouve vraiment époustouflants. Pardon pour les photos de mauvaise qualité.
On voit tout de suite que ce ne sont pas des pins, qu'il y a quelque chose de différent, un esprit "caduc". Mais tout en gardant ce côté combattant et pionnier des conifères de montagne.





Là, il y a du travail, du temps, de la culture et une fine observation de l'arbre dans son milieu naturel.
On est loin des gros poteaux sabrés à la va-vite pour repartir sur un branche basse en sculptant approximativement ce qu'il rete du tronc pour faire un bon vieux ten-jin bien opportun (je ne parle pas de celui que tu viens de poster qui me semble être bien plus intéressant).
Ca peut être beau, ça peut ressembler à certains arbres dans la nature, comme celui-là:



Mais personnellement je préfère la finesse et le mochikomi des arbres japonais.

http://www.jardins-alpins.fr/