Kalima ich a écrit:

Ce que tu écris Clem est trés vrai ! DES TRAVAUX PRATIQUES !

C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Mais financiérement parlant il est difficile pour un club d'acheter un lot de pin, junip ou autres pour faire de l'exercice, ligature entre autre. Mais on peu aussi s'entrainer sur rameaux...

oui, mais c'est pas onéreux pour l'"instructeur" d'amener qq uns de ses feuillus à des stades différents de sechage de sol, avec un arrosoir à long bec, et de montrer, de préférence en exterieur , quels arbres ont besoin d'etre arrosés, comment on arrose, le b-a -ba... J'imagine que le fils Kurakichi a appris ça à fond (comme tout le reste), avec son père, dans ses jeunes années

Bonne idée que ce fil !!!
Vite passionné par le bonsaï et en manque d'informations et d'échanges, j'ai suivi des stages et créé mon propre club avec quelques passionnés inscrits dans la même école que moi, dans l'objectif de partager (comme je voulais le faire sur les forum) ce que j'avais la chance (mes moyens me le permettent) de pouvoir apprendre avec les différents Maîtres que j'avais rencontrés...
Mais les choses ne sont pas si simples, les gens ne viennent pas seulement pour le bonsaï, ils viennent parce qu'ils ont des carences relationnelles et passent souvent plus de temps à discuter qu'à travailler, remettent souvent en question ce qu'on leur dit, même si cela émane de gens compétents, cherchent à imposer leur vision des choses, même si les statuts du club sont explicites et visent à explorer une voie en particulier, sans écarter les autres bien sûr...
Certaines personnes sont bornées et ne veulent rien entendre...
Il m'est arrivé de donner un conseil parce qu'on me le demandait et de voir des gens me contredire (sans qu'on leur demande...) en ajoutant de manière très diplomatique "ceci dit, c'est ton choix qui est important" alors que j'avais déjà précisé qu'il était nécessaire de se faire sa propre opinion et qu'il ne s'agissait que d'un avis...
Et puis il y a les attaques polémiques, les heures de discussions stériles parce que le bonsaï vient de Chine et pas ci et pas ça... Parce que tel style n'est pas comme ci, n'est pas comme ça, parce que tel Maître est plus ou moins légitime que l'autre, parce qu'untel est au courant de tout ce que le Japon recèle de culture et ne distille son savoir que pour contre dire et/ou ridiculiser les autres (ce qui est plutôt un sport sur les forum...)
Bref, tout ça m'a tellement dégoûté des autres que j'ai démissionné de mon poste de président du club et que j'arrête le bonsaï "communautaire"...
Je continue dans mon coin, je continue les stages avec des gens qui maîtrisent leur art mais j'arrête les discussions à la con qui me font perdre mon temps pour me consacrer à ma femme et à mes enfants.

"Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque le. Celui qui sait qu'il sait, écoute le. Celui qui ne sait pas qu'il sait, éveille le. Celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas, fuis le."
Se Ma-fa, Règles, IV ; IVe s. av. J.-C.

"La science mal comprise c'est pire que l'incompétence"

Je suis dans un club depuis 2008.
Ce n'est pas en lisant les plus belles revues sur les bonsaï, en échangeant sur les forum... bref en restant seul dans son coin que l'on progresse en réalité.
Faire partie d'un club est indispensable pour progresser, avoir une approche cohérente de la culture des arbres, de leur mise en forme.
J'apprécie les formations avec des N3 ou des maîtres car elles permettent de poser les bonnes questions et d'avoir une réflexion sur les arbres.
Plus que tout, c'est le plaisir d'apporter ses arbres et de travailler ensemble qui me plait.

La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie (A. Malraux)

tu a bien réson kalima
dans le club donc  je m'occupe ,il ni a pas de n3 ,mais il en vient de temps en temps
cela dit ,un club reste avant tous conviviale ,ou les plus agérie s'occupe des petits nouveaux
sens que personne se prène la tête

Pour rebondir sur le dernier post de thanh, j'ai l'impression que la grande difficulté des clubs est de pouvoir satisfaire en même temps les débutants tout comme les membres plus expérimentés.

Pas facile de trouver le bon compromis et de ne pas décevoir, voire dégoûter,certains qui finissent par ne trouver plus aucun intérêt à participer aux réunions d'un club.

La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie (A. Malraux)