Cochenille

Comme les pucerons, la cochenille pique, suce et aspire la sève dont elle se nourrit avidement. Douée d'une belle facilité à se reproduire, il est impératif d'intervenir au plus vite, avant que la plante ne soit totalement envahie, car elle s'en trouve grandement affaiblie. Heureusement elles se déplacent peu et restent en général fixées sur la plante. Les cochenilles sont très nombreuses, certaines étant spécifiques à une espèce.

Symptômes : les cochenilles peuvent apparaître sous deux aspects, suivant la famille à laquelle elles appartiennent :

• Cochenille farineuse : elles sont recouvertes d'une sécrétion farineuse blanche. En inspectant les feuilles vous pourrez également apercevoir des amas blanchâtres qui correspondent aux œufs de la cochenille.
• Cochenille à bouclier : elles sont protégées par une carapace cireuse, elle attire moins l'œil que la cochenille farineuse  et suivant la couleur et la texture de l'écorce elle peut se confondre avec celle-ci.

La plupart des cochenilles sécrètent une substance collante appelée miellat, sur laquelle se développe la fumagine

Qui dit suie noire dit forcément cochenille ou puceron, c'est un signal d'alarme à prendre en compte!

Traitement préventif : la cochenille farineuse affectionne et se développe dans les endroits chauds et secs. Il suffit d'augmenter l'humidité ambiante, par exemple par des brumisations, pour ralentir sa multiplication.

Traitement curatif : dans un premier temps, on peut se contenter d'enlever la cochenille solitaire manuellement (par exemple à l'aide d'un coton-tige imbibé d'alcool). Si l'invasion se confirme, il faut envisager un traitement à base d'huile, qui a pour effet "d'étouffer" en formant une couche imperméable. Les traitements à base d'huile minérale et/ou insecticide sont toutefois à utiliser avec précaution en période de végétation.